.htaccess ? Connaissez vous ce nom ? En avez-vous déjà utilisé un ? Qu’est-ce que c’est comment cela fonctionne ? Les réponses à vos questions sont dans cet article !
le .htaccess est un fichier que ceux qui ont déjà installé un site ou manipulés un hébergement mutualisé ont certainement déjà rencontré.
Il permet de faire des choses tres diverses, allant de choisir sa version de PHP sur un hébergement OVH à réécrire les URLs de son site pour un meilleur référencement ou encore pour redirigé des pages qui n’existent plus pour éviter une erreur 404.
Voici un petit récapitulatif :
Son nom
Le fichier .htaccess a tout d’abord un format de nom de fichier assez étrange. En effet, nous n’avons pas de nom de fichier, et uniquement une extension.
La raison est très simple : les serveurs ne tournent pas (ou du moins rarement) sous Windows, mais majoritairement sous Debian, qui est une distribution Linux. Sous Linux, comme sous Mac, le format de noms des fichiers est moins rigide. Il est tout à fait possible de créer des fichiers sans extension, qui seront considérés comme des fichiers texte.
De plus, il est également possible de créer des fichiers commençant par un point, cette nomenclature signifiant uniquement que le fichier est un fichier caché.
Notre fichier .htaccess est donc en réalité un simple fichier texte caché. C’est pour cela qu’il n’est parfois pas visible à travers Filezilla ou autres logiciels de FTP. Il faut demander à afficher les fichiers cachés pour le faire apparaitre.
Comment celui-ci fonctionne-t-il ?
Pour expliquer le fonctionnement du .htaccess, il faut expliquer auparavant ce qu’est Apache HTTP server.
Un site web n’est qu’un ensemble de fichiers texte, généralement censé être lu par un programme comme PHP, Ruby, ou autres, pour créer du HTML et l’envoyer aux visiteurs. Le transit des demandes de visiteurs vers PHP (par exemple) et le renvoi du HTML résultat est laissé à un Server HTTP, le plus utilisé étant Apache HTTP Server.
Apache est un programme assez complexe, pouvant recevoir bien évidemment beaucoup de type de configurations différentes, que l’on met généralement dans une zone spécifique qui permet de « déclarer » un site web, nommé VHost. Le seul problème est que ces zones ne sont pas accessibles sans les droits administrateurs de la machine hôte.
Le fichier .htaccess est une sorte de complément au vhost s’appliquant pour le dossier dans lequel il se trouve, et peut être travaillé avec des droits utilisateurs restreints. Il a donc l’avantage de pouvoir configurer Apache pour son site web, sans pouvoir configurer apache de manière générale, ce qui explique pourquoi il est souvent utilisé pour les hébergements mutualisés.
Ce fichier n’a donc pas de « fonctionnement » à proprement parler, car il ne fait rien par lui-même, ce n’est qu’un fichier de configuration.
Pourquoi préférer le VHost si possible
S’il est possible d’accéder directement au vhost, celà est souvent un meilleur choix, car le .htaccess, s’il est présent, doit être rechargé par apache à chaque appel de chaque page. Un gros .htaccess peut donc ralentir le chargement des pages de son site.
Un autre avantage du VHost est qu’il réunis toutes les configurations de son site a un seul endroit, il n’est donc pas nécessaire de regarder le VHost et un ou plusieurs .htaccess pour comprendre la configuration complète de son site.
Petit point supplémentaire pour Windows
Pour finir, une petite remarque pour Windows : Windows n’autorise pas la création de « fichiers sans nom ». Il n’acceptera donc pas la création d’un .htaccess. Une bonne technique est d’utiliser un éditeur de texte avancé, comme Notepad++, qui vous permettra d’enregistrer un fichier nommé « .htaccess » .
Apprendre a configurer un .htaccess
Pour apprendre comment configurer son .htaccess, et apprendre toutes les possibilités qu’il apporte, je vous conseille le site d’apache ou encore le site grafikart.
source: BlogDuWebdesign